Programme

Richard Wagner (1813–1883)
Tristan und Isolde (1865)
Prélude et mort d'Isolde

Alma Mahler (1879–1964)
Cinq Lieder choisis
Die stille Stadt
In meinen Vaters Garten
Bei dir ist es aus
Licht in der Nacht
Waldseligkeit
-
Gustav Mahler (1860–1911)
Symphonie n°4 en sol majeur

(Bis
Wagner, Wesendonck Lieder, Träume)

Joélle Harvey, soprano
Bamberger Symphoniker
Jakub Hrůša, direction

Lucerne, KKL, samedi 10 septembre 2022, 18h30

Il y a une petite année, les Bamberger Symphoniker et leur chef Jakub Hrůša publiaient en CD une version de la Symphonie n°4 de Mahler avec des conditions très particulières d’enregistrement, en pleine crise du Covid.
Lors du dernier week-end du Lucerne Festival, c’est cette même symphonie qu’ils ont proposée, dans un programme plus large composé en première partie du très habituel « 
Prélude et mort d’Isolde » de Wagner, et cinq bien moins communs Lieder d’Alma Mahler chantés par Joélle Harvey, jeune soprano américaine qui a aussi assumé le dernier mouvement (chanté) de la quatrième « Wir geniessen die himmlischen Freunden ».
Il en est résulté une soirée triomphale auprès du public, qui nous a permis de constater (encore une fois) la qualité éminente de cet Orchestre né en 1946, mais enraciné dans une grande tradition et de vérifier à nouveau, après
Káťa Kabanová de Salzbourg, que Jakub Hrůša devient un des chefs qui comptent très fort dans la jeune génération.

 

Jakub Hrůša à la tête des Bamberger Symphoniker. Lucerne 10/09/2022

On peut très légitimement ignorer l’existence de la ville de Bamberg, si l’on n’est pas familier de la géographie de l’Allemagne et notamment de la Bavière. C’est moins vrai si l’on fréquente régulièrement le Festival de Bayreuth, car Bamberg est une des excursions traditionnelles des journées laissées libres, à 65 km à l’ouest de Bayreuth, 73km au nord de Nuremberg, les trois villes formant un triangle entourant grosso modo une belle région de forêts et de vallons enchanteurs, « la Suisse franconienne ».
Bamberg est une ville ancienne, dominée par une cathédrale monumentale abritant un des chef d’œuvres de la sculpture gothique, le « Cavalier de Bamberg », au centre historique sympathique, mais qui abrite un autre trésor, l’Orchestre des Bamberger Symphoniker, qui est l’un des fleurons d’aujourd’hui de cette petite cité de 80000 habitants environ, pour lequel elle a bâti un très bel auditorium.
Cet orchestre, qui est aujourd’hui aussi « Bayerische Staatsphilharmonie » (Philharmonie d’État de Bavière) est simplement l’un des plus importants d’Allemagne, né d’une tradition qui s’enfonce dans l’histoire de la région voisine de Bohème, ces Sudètes qui furent l’un des enjeux décisifs précédant la seconde guerre mondiale. Il y avait en effet à Prague un orchestre La « Deutsche Philharmonie Prag » qui se dispersa à la fin de la deuxième guerre mondiale et à cause de l’évacuation des sudètes par les populations germanophones (comme celles des régions polonaises germanophones qui avaient été prétexte à la déclaration de guerre). À Bamberg, pas si éloignée de l’ancienne Bohème (la frontière tchèque est à 120km environ), se retrouvèrent les musiciens qui fondèrent un nouvel orchestre à la tête duquel se succédèrent rien moins que Joseph Keilberth (l’Auditorium porte d’ailleurs son nom) jusqu’à sa mort en 1968 puis Eugen Jochum jusqu’en 1973. Suivirent notamment Horst Stein de 1985 à 2000 et Jonathan Nott de 2000 à 2016.
En 2016, l’orchestre appela à sa tête le jeune chef tchèque Jakub Hrůša, renouant avec les racines de son histoire.
Une des manifestations importantes de la vie de cet orchestre, qui compte pour abonnés 10% de la population locale (!) et qui fait des tournées nombreuses, ainsi que des enregistrements fréquents, est le concours de direction d’orchestre Gustav Mahler, dont la première édition en 2004, révéla Gustavo Dudamel (cette année-là Oksana Lyniv obtint le 3ème prix) . Depuis, on compte comme lauréats des noms dont on fait grand cas aujourd’hui comme Lahav Shani (lauréat 2013), mais aussi en 2010 Ainars Rubikis (Premier prix), qui était le directeur musical talentueux de la Komische Oper de Berlin jusqu’à l’été dernier ou Aziz Shokhakhimov (Deuxème prix 2010). Le dernier lauréat (2020) est le britannique Finnegan Downie Dear, actuel directeur musical du Shadwell Opera, une compagnie située dans l’Est londonien, au répertoire très ouvert, et à la ligne résolument contemporaine.
Signalons enfin qu’Albrecht Mayer, né à Erlangen (50km au sud de Bamberg), était hautbois solo des Bamberger en 1990 avant d’être appelé aux Berliner Philharmoniker après seulement deux ans.

Les Bamberger Symphoniker sont évidemment attendus dans le grand répertoire. Au Lucerne Festival, ils exécutèrent sous la direction de Jonathan Nott un Ring des Nibelungen complet en 2013 avec notamment Klaus Florian Vogt en Siegmund et un tout débutant (et flamboyant) Siegfried, Andreas Schager.

Tout cela pour montrer que derrière cette phalange, il y a une qualité intrinsèque qui en fait un des orchestres de référence d’aujourd’hui et que la présence à leur tête d’un chef aussi talentueux que Jakub Hrůša renforce évidemment l’intérêt de leurs apparitions, ce qui a justifié notre curiosité.

Tristan und Isolde : Prélude et mort d'Isolde

Étrange première partie faite d’un must (Tristan und Isolde, Prélude et mort d’Isolde) et de pîèces plus ou moins inconnues d’Alma Mahler.
Il est clair qu’à 65 km de Bayreuth, Richard Wagner est un compositeur inévitable à Bamberg. Il est clair également que les racines bohémiennes de l’orchestre ne peuvent éviter Gustav Mahler, né en Bohème à Kaliště (en allemand : Kalischt) d’où sa famille est originaire.
Quant à Alma Mahler, elle dut comme on sait renoncer (provisoirement) à ses velléités de compositrice quand elle épousa Gustav Mahler, et les Lieder ici présentés datent pour trois d’entre eux de 1910, (Die stille Stadt/In meines Vaters Garten/Bei dir ist es traut) et deux de 1915 (Licht in der Nacht et Waldseligkeit).

Ce Tristan und Isolde initial permet d’abord de constater de nouveau la qualité du son de l’orchestre, particulièrement charnu, sans jamais être épais. La direction de Jakub Hrůša reste plutôt sage, traditionnelle, mais garantit un rendu impeccable et une très grande clarté avec un soin particulier à soigner les articulations, laisser les différents niveaux apparaître, ne jamais noyer les instruments mais au contraire valoriser les solistes (bois) et donner à l’ensemble à la fois une grande fluidité et un particulier sens dramatique (c’est notable dans le prélude). Le son général de l’orchestre est plutôt sombre, et l’ensemble des pupitres très homogène, avec de très beaux moments, notamment à afin de la Liebestod, quand le son s’atténue avec un beau contrôle des volumes (une qualité qu’on peut constater sur l’ensemble de la soirée).
Il s’agit d’un gage inévitable pour une carte de visite – de l’orchestre certes, mais surtout du chef‑, et la lecture est somptueuse d’un côté, prudente de l’autre, mais c’est une très belle manière d’ouvrir ce concert.

 

Lieder d'Alma Mahler

Joélle Harvey, Lucerne 10/09/2022

On était évidemment très curieux des Lieder d’Alma Mahler avec un accompagnement à l’orchestre. Comme on l’a écrit, Mahler avait demandé à Alma de renoncer à la composition avant de l’épouser, mais elle en composa néanmoins, que Mahler trouva bons, et il finit par l’encourager à continuer ; les auteurs sont essentiellement des poètes de l’époque, et pas des plus mauvais (Dehmel, Rilke…). Alma aimait beaucoup Richard Dehmel, qui a été aussi mis en musique par Strauss ou Schoenberg, et ses poèmes traitent d’amour et de sensualité. C’est lui qui écrit Die stille Stadt (la ville apaisée), un andante avec des moments tendus. In meines Vaters Garten de Hartleben (le traducteur du Pierrot Lunaire) est plus gai, saynète avec un mouvement assez enlevé qui tranche avec ce qui précède avec des variations de tonalité et une réelle lumière.
Bei dir ist es traut (près de toi je suis heureux) de Rilke est lui aussi publié dans le recueil de 1910, avec deux parties, la première un peu plus vive et la seconde très douce, très fluide.
Licht in der Nacht, de Julius Bierbaum, publié en 1915 assez sombre, plus nocturne que lumineux, dont l’attaque est singulièrement dramatique et à laquelle l’orchestre donne une couleur marquée.
Enfin Waldseligkeit (Douceur de la forêt) (de Richard Dehmel encore), est encore un nocturne (les deux derniers poèmes sont de ce point de vue voisins), mais plus fluide et avec la voix un peu plus lumineuse, mais c’est par l’orchestre qu’on entend l’univers et pas vraiment par la voix

On a souvent évoqué l’acoustique ingrate du KKL pour certaines voix, et celle de Joélle Harvey a des difficultés à passer l’orchestre. La voix de la soprano américaine a sans doute une ligne, mais reste assez inexpressive, et surtout – ce qui dans des Lieder est difficile, on n’entend pas les textes, la prononciation manque de netteté, et toute l’ambiance est donnée par l’accompagnement et non par la voix qui devrait affirmer l’univers de ces Lieder. Il en résulte une ambiance confidentielle, sans vraie tension, et donc il n’est pas vraiment rendu justice à ces compositions.
On comprend pourquoi cette première partie commence par Wagner, au-delà de l’exécution obligée d’une œuvre de répertoire attendue : en effet, la musique de Wagner est notamment à l’origine de ces compositions, de facture assez classique, mais qui ne manquent ni d’ambiance ni de couleur si bien que Mahler participa aussi à leur achèvement.
Cette présence de Wagner est soulignée par le bis qui va être donné à la fin du concert,  Träume, extrait des Wesendonck Lieder, avec ses échos de Tristan, et un accompagnement orchestral exceptionnel, sans doute un des sommets de la soirée pour la précision et surtout les couleurs que cet accompagnement dessine, à défaut de les trouver dans la voix assez plate de Joélle Harvey.
Gageons donc que c’est sous la lumière wagnérienne, symphonique et intimiste, que cette première partie se conclut.

Joélle Harvey,soliste et Jakub Hrůša à la tête des Bamberger Symphoniker. Lucerne 10/09/2022

Mahler Symphonie n°4

La seconde partie est dédiée à la Symphonie n°4 de Mahler, celle de la vie céleste, qui pose la question de ce qui se passe après la mort, comme si cette symphonie était la fin d’un cycle. Et fait c’est que Bruno Walter ressentait. Il estimait dans une lettre envoyée à Mahler en 1910 (et donc avant la Neuvième) que « la première période comprend la Première à la Quatrième et la seconde la Cinquième à la Huitième Symphonie. Dans les quatre premières symphonies, elle chante les problèmes éternels, en partie en utilisant la parole, en partie influencée par la parole non exprimée… ». Selon Bruno Walter, la Quatrième clôt la première période « productive » du compositeur, dominé par des interventions vocales (dans les deuxième et troisième symphonies également) alors que les Cinquième, Sixième et Septième reviennent à la « musique pure ».
La Quatrième se place dans le prolongement de la Troisième, vue comme révélation « mystique » de l’existence à travers la nature. Dans sa conception initiale, la troisième symphonie devait contenir sept mouvements dont le dernier intitulé « ce qu’un enfant me dit » utilisait un Lied Das himmlische Leben (la vie céleste) composé en 1892, extrait de Des Knaben Wunderhorn, le célèbre recueil qui fut si important pour Mahler. Ce Lied fait pendant à un autre, Das irdische Leben (la vie terrestre) qui décrivait la manière dont un enfant mourait de faim en attendant la récolte du blé pour faire le pain. Ainsi le dernier Lied Das himmlische Leben est-il d’abord une expression enfantine, pleine de naïveté.
Mahler a sorti ce Lied de la Troisième et l’a inséré comme partie finale de la Quatrième.
Ainsi la Quatrième apparaît comme une réflexion sur la mort et l’enfance, avec une orchestration allégée par rapport aux symphonies précédentes. Le ton est à la fois classique et populaire, semble d’une simplicité bucolique et enfantine, mais avec des intrusions du grotesque et de l’ironie qui évidemment montrent que le discours est, comme souvent, à double sens et qu’il ne faut pas forcément le prendre au premier degré.
Les Bamberger Symphoniker ont dans leurs gènes cette musique, on connaît aussi les interprétations mahlériennes de la Philharmonie Tchèque avec Vaclav Neumann et les Bamberger Symphoniker ont enregistré eux-mêmes avec leur ancien chef Jonathan Nott une intégrale assez sage au demeurant, mais solide. Ils promènent cette quatrième en tournée depuis leur enregistrement paru en 2021 et réalisé en sortie de pandémie. Ils sont donc désormais rompus à l’exercice et cette exécution est complètement maîtrisée.
Il faut admirer notamment la qualité d’ensemble de l’orchestre dans tous les pupitres, avec des bois excellents (hautbois et flûte!) des cuivres somptueux et les cordes charnues et sonores. Il n’y a pas une seule scorie, les différents niveaux de lecture sont affichés clairement, le son d’ensemble est vraiment splendide : c’est incontestablement un magnifique orchestre.
Il est vrai que le rendu à la fois clair mais aussi souple, fait penser effectivement à la Quatrième très réussie de Vaclav Neumann, d’autant que Jakub Hrůša, formé à cette école, propose une lecture moins amère, plus « naturelle », plus « bucolique » presque rustique pourrait-on dire, une lecture qui ferait confiance à une sorte d’optimisme enfantin.

Jakub Hrůša, Lucerne 10/09/2022

Le premier mouvement est à la fois classique et dansant, laisse jouer l’orchestre dans un ton qui rappellerait presque une couleur un peu XVIIIe (on pourrait penser à Haydn) et un peu schubertienne, avec une vraie splendeur des cuivres qui n’est cependant jamais écrasante.  La fluidité d’une musique assez souriante frappe d’auditeur dans un sentiment d’apaisement, le son est somptueux, s’épanouit dans une sorte d’optimisme (qui change de l’extrême tension de la Septième entendue une dizaine de jours plus tôt dans cette même salle).

Le deuxième mouvement est un scherzo (noté sans hâte) qui frappe aussi par sa fluidité, mais traversé par le son du violon « désaccordé », ou accordé un ton au-dessus de ce qui serait normal et par un jeu stupéfiant des bois traversé de traits grinçants ou grotesques qui a des allures de « danse macabre » avec ses stridences sans pour autant altérer la fluidité ni la légèreté d’ensemble. Jakub Hrůša veille à ne jamais souligner le trait, à inscrire les stridences, les dissonances dans un déroulement qui n’est jamais haché et qui laisse aussi s’épanouir le lyrisme. Techniquement, du point de vue de l’exécution, c’est sûrement l’un des sommets de la soirée.

Le troisième mouvement (le plus long) Ruhevoll (plein de calme) est aussi un des moments réussis du concert, avec sa retenue, son lyrisme, et son caractère extatique, tout en gardant un discours un peu plus sombre entre les lignes, que la clarté de l’orchestre rend parfaitement, rythmé par les contrebasses. Les cordes s’expriment là à leur sommet, et les moments grinçants qu’un Abbado soulignait avec une certaine conviction, ne sont pas ici appuyés, soulignés. En laissant jouer le jeu des accents, en soignant les enchainements, en marquant les interventions (des cuivres) sans jamais les souligner à gros traits, Jakub Hrůša crée une indicible émotion. La fin qui s’éteint (sublimes cordes, magnifiques rythmes des contrebasses) avant l’explosion finale qui est le seul « cri » de l’émotion de la partition, avant que de nouveau s’éteigne le son entre les cuivres la harpe et les cordes mourantes est un un moment exceptionnel, un de ces moments de suspension qu'on aime tant dans les lectures de Mahler.
Le Lied final « Das himmlische Leben » tient essentiellement par le jeu de l’orchestre et de ses couleurs (les bois, la flûte remarquable, les cordes), mais pas par une voix qui décidément n’arrive pas à s’imposer : de la ligne, un joli timbre, mais pas d’accroche au niveau du texte ni de l'interprétation. C’est vif, mais sans véritable intérêt vocal. Joélle Harvey n’a pas ce répertoire en bouche, c’est évident et la voix ne porte pas dans la salle. Mais l’orchestre, à chaque niveau, dit tout ce que la voix ne dit pas, portant des couleurs qu’on n’entend pas dans le texte, avec une douceur, un lyrisme, un sourire non dépourvu d’une certaine gravité, dont le relief émerge d’autant plus compensant la faiblesse de la présence vocale.

Cette interprétation de la Quatrième est assurément somptueuse : la qualité sonore, la netteté du son, la chaleur des timbres, tout concourt à faire de la soirée une grande soirée. Elle reste encore sage, laissant la partition se présenter dans une clarté absolue, très charpentée, très architecturée, mais sans véritablement s’engager dans une « lecture » de Mahler, comme une version princeps absolument splendide qui au fil des ans sans doute fera mieux apparaître une direction interprétative qu’on ne perçoit pas encore. Ce qu’on perçoit en revanche, c’est une qualité musicale supérieure, un niveau qui rejoint les plus grands orchestres internationaux, et un chef incroyablement doué.

Devant le triomphe obtenu par une salle qui malheureusement n’était pas remplie, nous l'avons déjà évoqué, un bis a été proposé Träume, extrait des Wesendonck Lieder de Wagner, qui a peut-être été du point de vue le l’orchestre et du chef le sommet de la soirée. Mêmes défauts vocaux, mais un orchestre qui explose de couleurs, de variété, de profondeur… On en reste absolument éberlué et on se dit que décidément Jakub Hrůša est un chef à suivre attentivement. On attend un Tristan.

Jakub Hrůša à la tête des Bamberger Symphoniker. Lucerne 10/09/2022
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Guy Cherqui
Agrégé de Lettres, inspecteur pédagogique régional honoraire, Guy Cherqui « Le Wanderer » se promène depuis une cinquantaine d’années dans les théâtres et les festivals européens, Bayreuth depuis 1977, Salzbourg depuis 1979. Bouleversé par la production du Ring de Chéreau et Boulez à Bayreuth, vue sept fois, il défend depuis avec ardeur les mises en scènes dramaturgiques qui donnent au spectacle lyrique une plus-value. Fondateur avec David Verdier, Romain Jordan et Ronald Asmar du site Wanderersite.com, Il travaille aussi pour les revues Platea Magazine à Madrid, Opernwelt à Berlin. Il est l’auteur avec David Verdier de l’ouvrage Castorf-Ring-Bayreuth 2013–2017 paru aux éditions La Pommerie qui est la seule analyse parue à ce jour de cette production.
Crédits photo : © Patrick Hürlimann/Lucerne Festival

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