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    Edito Printemps-Été 2023

    Paris ne vaut pas une messe

    La Rédaction — 31 mai 2023

    La nouvelle a fait l’effet d’une bombe : le directeur musical de l’Opéra National de Paris Gustavo Dudamel a donné sa démission, brutalement, « pour raisons personnelles ». On a évoqué des raisons « maison », notamment l’annulation de la tournée de l’orchestre de l’Opéra, à laquelle la Grande Boutique tenait beaucoup « pour des raisons économiques » (et syndicales). Aux dernières nouvelles, il ne devrait même pas diriger les deux seules productions prévues la saison prochaine, Lohengrin et The exterminating Angel. Il n'est donc pas impossible que l'affaire se termine par un règlement aussi discret que juridique…

    Pourtant, ce n’est pas la première crise de l’Institution qui en a connues de fortes depuis quatre ou cinq ans (déficit, problèmes divers dans le ballet etc…). Régulièrement, cette maison affronte des crises « existentielles » dont elle finit toujours par se remettre. Aujourd’hui, c’est le directeur musical qui démissionne. On notera que l'Opéra de Paris a connu peu de directeurs musicaux de l’envergure médiatique de Dudamel. Quelqu'un comme Sir Georg Solti avait refusé le titre et n'était que « conseiller musical » au début de l’ère Liebermann…  Par la suite, ce furent Lothar Zagrosek, Myung-Whun Chung, James Conlon, Sylvain Cambreling (in pectore) et Philippe Jordan. Tous jeunes chefs (pour la plupart), quand ils ont pris leurs fonctions et souvent peu connus à l'international. On ne parlera même pas de Daniel Barenboim, nommé puis chassé avant même le premier lever de rideau. Il est légitime de s'interroger cependant : combien parmi ces personnalités ont réellement marqué de leur empreinte l’institution ? Dans cette liste, c'est incontestablement Philippe Jordan qui aura "duré" le plus longtemps et qui était (semble-t-il) très aimé… mais les autres ?

    Les managers en la matière ont des opinions divergentes et le poids du directeur musical à Paris n’a rien de comparable avec ce qu’il est à Berlin ou Hambourg, à Munich ou à la Scala.
    La nomination de Dudamel était un coup médiatique fort, susceptible d’attirer du mécénat, mais pour lui, coincé entre Los Angeles et le Philharmonique de New York et de nombreuses invitations un peu partout, Paris n’était assurément qu’un complément destiné à lui faire acquérir un répertoire – répertoire qu’il n’a pas parce que Dudamel n’est pas et n’a jamais été un chef d’opéra, à l’inverse de bien des chefs de sa carrure.

    À Paris, il s’est heurté au fonctionnement mammouthéen de la Grande Boutique. Ce fut sans doute pour lui une surprise, tant il est habitué à avoir ailleurs les mains plus libres, et ce, depuis son passé vénézuélien à la tête de l'Orchestre Simon Bolivar. Sans doute aussi s’est-il senti un peu isolé dans une ville qu’il connaissait mal… Alors, tout bien pesé, il valait mieux prendre prendre du champ et attendre peut-être une autre occasion, plus favorable, dans un théâtre moins complexe et moins problématique.

    Si l'on met en perspective l'histoire de la maison depuis cinquante ans, on verra sans peine qu'il ne s'agit que d'un événement de plus, dont les conséquences ne sont pas aussi lourdes que ce qu'on a bien pu bien en dire. Dudamel n’a pas eu le temps d’imprimer sa marque et vu le nombre de productions qu'il était censé diriger, il ne pesait pas vraiment par une présence envahissante… Alors « morto un Papa se ne fa un’altro ».
    Alexander Neef a donné à France Musique une interview (chef‑d’œuvre de langue de bois), dans laquelle il annonce vouloir nommer un directeur musical. Il lui faudra sans doute définir un profil moins volatile, dans le genre Jordan-bis, qui connaisse bien ce type de job. Wait and see…

    Quant aux syndicats, qui pour certains sont la cause de ce départ, rions un peu. Les syndicats sont le mistigri de l’Opéra de Paris, qu’on accuse de bien des maux. Grèves, public furieux, exigences démentes sont un lot habituel du feuilleton-maison, avec les mêmes arguments répétés à l’envi, d’année en année, de décennie en décennie, même en ces années où Henri Krasucki, Secrétaire Général de la CGT, et grand amateur d’opéra, en fréquentait régulièrement les loges, la maison a continué de tenir bon an mal an, avec ses hauts et ses bas. Dernier détail symbolique : début mai, la production d'Ariodante à Garnier a été annulée par le simple fait que deux techniciens s'étaient déclarés grévistes à quelques heures du lever de rideau. Alors non, le départ de Dudamel n’est pas un drame parce que son apport artistique à l’institution n’était pas si clair, et que visiblement lui, n’en tirait pas non plus satisfaction. Son départ ressemble à un arbre qui cache une forêt de dysfonctionnements. Un mariage avec des bans pour la galerie et plein de dragées mais sans preuves d’amour. Qual piuma al vento, un fois encore…

     

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