Le 25 décembre 2005 disparaissait Birgit Nilsson à l‘âge de 87 ans. Elle a représenté pour ma génération LA chanteuse wagnérienne par excellence ; elle a chanté à Paris, un peu dans les années 60 (notamment Isolde dans la production de Wieland Wagner en 1966 et je crois Turandot), un peu plus dans les années 70 où on l’a vue à Orange pour Isolde encore en 1973, et à Paris pour une mémorable série d’Elektra. Ayant eu la chance, le privilège même de l’entendre, je voulais faire partager de manière totalement subjective (et revendiquée comme telle)  les souvenirs intacts de cette voix inégalée.
Article écrit à l'origine pour la revue espagnole
Platea Magazine

Chaque génération a ses stars du chant, pour chaque rôle. Mais toutes les générations n’ont pas leurs voix hors du commun. Les années 70 constituent à l’opéra un changement générationnel : des stars de la période précédente chantaient encore, mais le chant wagnérien n’avait pas trouvé encore des chanteurs qui pouvaient avantageusement succéder à la génération précédente. La fin des années 70 constitua à ce titre un moment difficile pour les distributions wagnériennes, à l’exception de Gwyneth Jones, la star des années 70, Hildegard Behrens, celle des années 80, Deborah Polaski, de la fin des années 80 et du début des années 90, et de Waltraud Meier, qui débute à Bayreuth dans Kundry en 1983. Du côté masculin, c’est plus difficile et il faut attendre les années 2000 pour trouver des voix qui permettent de distribuer plusieurs Tristan ou plusieurs Siegfried de bon niveau en même temps.
Birgit Nilsson entamait la fin de sa carrière au début des années 70 (elle arrêtera l’opéra, mais pas les concerts, en 1982). J’ai eu la chance de l’entendre de 1973 jusqu’à la fin de sa carrière (elle avait 55 ans la première fois que je la vis lors de ce fameux Tristan d’Orange aux côtés de Jon Vickers et sous la direction de Karl Böhm).
J’étais jeune, passionné de Wagner et je commençais à m’intéresser aux voix. Je voudrais d’emblée affirmer dès le début de cet article que pendant toute ma vie de spectateur d’opéra je n’ai jamais plus entendu voix semblable, qui ait tout : puissance, volume, endurance, mais aussi phrasé, mais aussi lyrisme, et même délicatesse. La puissance de sa voix était telle qu’elle ne semblait pas humaine. Une voix encore aujourd’hui incomparable, y compris parmi les plus grandes en activité dans les répertoires wagnérien ou straussien. Les chanteuses du jour ont de grandes qualités, mais autres, et sont toutes très loin de donner le frisson à peine elles ouvrent la bouche.
Il est possible que le lecteur qui n’a pas eu ma chance ne puisse comprendre, ou ne puisse me croire parce que le disque écrase les différences et ne peut rendre l’effet réel d’une voix dans une salle de théâtre, parce qu’aussi les goûts ont pu évoluer, parce que les temps changent comme l’interprétation et donc le style. Mais quand même : Nilsson avait d’abord sur le spectateur un impact physique, parce que la voix était d’une force inouïe et qu’immédiatement dès les premières notes, elle donnait le frisson.

Elle avait commencé sa carrière dans les années quarante, à 29 ans, et pendant une dizaine d’années elle a chanté à Stockholm, jusqu’au moment où Bayreuth l’invita en 1953 pour la partie de soprano dans la IXe de Beethoven (direction Paul Hindemith), puis en 1954 pour Ortlinde de Walkyrie et Elsa de Lohengrin (direction Eugen Jochum et Joseph Keilberth). Elle a chanté à Bayreuth avec quelques interruptions de 1953 à 1970, mais commence à chanter ses rôles fétiches en 1957 avec Isolde (sous la direction de Wolfgang Sawallisch avec Wolfgang Windgassen en Tristan). Durant plus de dix ans, elle alternera dans Isolde et Brünnhilde avec des saisons où elle chante les deux (1962 et 1966).

Mais le répertoire de Birgit Nilsson incluait aussi des rôles italiens qui semblent souvent étrangers à sa personnalité et son univers, comme Amelia du Ballo in maschera qu’elle a enregistré avec Solti, avec lequel elle a aussi fait le Ring, Tristan und Isolde, Salomé, Elektra). Peut-être est-ce Turandot le rôle italien qui correspond le mieux à ce qu’on attend de sa voix, qu’elle enregistre entre autres avec Jussi Björling en 1960 (direction Leinsdorf) et avec Corelli en 1966 et Francesco Molinari Pradelli sans compter au moins trois autres éditions pirates de la Scala (1958), du MET (1961) de Vienne (1961). À partir de 1960 elle est une très grande star internationale, fidèle au MET où elle chante en continu de 1959 à 1981, et à Vienne où elle va régulièrement chanter de 1954 à 1982 (elle y sera encore Tosca en 1979). À la Scala, elle chante entre autres Isolde, Brünnhilde, Aida, Fidelio, Turandot depuis 1958, mais elle n’y apparaîtra plus après ses Elektra avec Sawallisch en 1972.
Je l’ai personnellement entendue dans Tristan und Isolde en 1973 à Orange, dans Elektra à Paris en 1974 et 1975, dans Die Frau ohne Schatten en 1977 à Vienne et dans deux concerts, l’un à Vienne en 1979 et l’autre à Paris au début des années 80.

Chaque apparition de Birgit Nilsson était quelque chose de très particulier parce que, comme je l’ai dit plus haut, elle procurait d’abord une sensation physique. Cette voix immense, titanesque, donnait le frisson. Je me souviens avoir poussé plein d’amis pas du tout amateurs d’opéra voir une des Elektra parisiennes et tous, sans exception, sortirent de l’expérience complètement tourneboulés : ils n’avaient simplement jamais entendu quelque chose de pareil. À un point tel qu’il n’est pas rare encore aujourd’hui que l’un ou l’autre me rappelle l’expérience. Voilà ce qu’était cette voix et cette personnalité exceptionnelles : vue et entendue une fois, jamais oubliée une vie durant.
Quand, assis presqu’en haut du Théâtre antique d’Orange, avec une acoustique troublée par un mistral épouvantable qui faisait tomber les pupitres et voler les partitions attachées par des pinces à linge et qui provoquait un froid peu compatible avec la période, je vis la silhouette lointaine de noir vêtue assise, cette tache sombre tout en bas au loin, ce fut comme la descente d’un mythe sur terre, c’était pour moi comme une épiphanie et lors de la Liebestod, à 2h ou 3h du matin, la silhouette était blanche avec un costume volant au vent, les larmes coulaient et voilaient le spectacle, j’en éprouve encore l’émotion : je connaissais Nilsson au disque, et c’était un objet d’admiration intense, mais à peine la voix est-elle montée au long des gradins du théâtre, on comprit qu’avec Karl Böhm au pupitre Jon Vickers comme Tristan, et l’Orchestre National de l’ORTF (aujourd’hui de France) qui était alors ce qu’il y avait de meilleur, la soirée serait historique. D’ailleurs, malgré le vent, malgré les désagréments, j’entends encore cette voix monter et le silence tendu de l’énorme public, le silence de la stupéfaction. Vickers et Nilsson ne s’entendaient pas très bien, mais qui aurait pu arrêter cette énergie émergée de la fosse et de la scène, doublée par la nécessité de lutter contre les éléments ? La reprise vidéo de Pierre Jourdan existe encore, avec les images pas si nettes mais il y souffle encore le vent (c’est le cas de le dire) de l’histoire, il y souffle un « esprit » au sens Valéryen du terme : ce soir-là, Orange entra dans la légende, et le « Tristan » d’Orange, est à jamais dans les cœurs et dans la mémoire. Si parmi les lecteurs, il y a des spectateurs d’alors, ils savent ce que je veux dire.

Rysanek, Nilsson, Varnay à Paris en 1975

Ma seconde expérience fut sans doute la plus importante : en 1974 Rolf Liebermann, alors Administrateur Général  de l’Opéra de Paris mit au programme Elektra de Strauss dans la pâle production hambourgeoise de August Everding (encore au répertoire de Hambourg aujourd’hui) que Birgit Nilsson avait créée. L’orchestre était dirigé par Karl Böhm : la distribution de 1974 comprenait Birgit Nilsson (Elektra), Leonie Rysanek (Chrysothemis), Christa Ludwig (Klytemnästra) et Hans Sotin en Orest, reprise en 1975 avec la Klytemnästra d’Astrid Varnay. J’assistai à toutes les représentations (4 en 1974 et 3 en 1975, parce que l’une des représentations était restée fermée au public pour la visite officielle du Président de la République Fédérale Allemande Walter Scheel.) Ce fut pour sûr, avec le Ring de Boulez-Chéreau et le Simon Boccanegra d’Abbado-Strehler, l’expérience la plus bouleversante de tout mon parcours lyrique. Et sous le strict point de vue vocal ces représentations furent sans l’ombre d’un doute un sommet jamais égalé de toute ma vie.
La Chrysothemis de Leonie Rysanek, telle une tempête, donnait au duo entre les deux sœurs une tension, une intensité qui me secoua que même la production de Chéreau avec Herlitzius et Pieczonka n’a pu égaler. Peut-être étais-je jeune à l’époque et inexpérimenté, mais ces représentations m’ont durablement marqué comme aucune production d’Elektra (bien plus représentée aujourd’hui qu’alors). La Klytemnästra d’Astrid Varnay (encore plus que celle de Ludwig) est seulement comparable à celle de Waltraud Meier, mais comme son total opposé : là où Meier donne au personnage une distance, une dignité et une humanité, Varnay était une bête, elle donnait au personnage une couleur terrifiante (diction, expression, présence, allure) quasiment non humain.
Et puis il y avait Nilsson.

Dans la salle du Palais Garnier (alors considérée comme un immense vaisseau), sa voix sonnait d’une manière telle qu’on n’avait rien entendu de tel jusque-là ; inimaginable. À Orange le plein air atténuait les effets, à Garnier on prenait cet ouragan sonore  en pleine face : les aigus incroyables étaient tenus, phénoménaux, avec une stabilité qui n’avait aucune faiblesse (à la toute fin de la carrière elle avait quelque problème, non de volume, toujours incomparable, mais de justesse), il y avait aussi l’extension, l’homogénéité, et ce timbre unique, coupant, acéré, jamais métallique, froid mais qui savait s‘adoucir, comme dans la scène d’Oreste, après le fameux cri « Orest ! » qui dépassait l’imagination, tout ce qui suivait était chanté avec une sensualité, une douceur, une tendresse qui faisait de cette voix un pur enchantement et qui donnait par le seul chant l’impression de quelque chose de trouble et d’incestueux, finissant par un autre « Orest », qui était cette fois appuyé sur le souffle, en crescendo presque infini, qui faisait venir ces larmes qui coulent sans qu’on sache pourquoi.
Il existe un enregistrement « live » de la radio de la seule représentation fermée au public parce que réservée aux invités en l’honneur du président allemand, en vente aux USA sous divers label avec un son parfois un peu ingrat, mais suffisant pour qu’on se rende compte de la performance. Évidemment en écoutant le disque je revis ces moments : une oreille neuve peut-être aurait-elle quelqu’insatisfaction ou déception, je ne sais.

Chaque représentation de cette série, en 1974 comme en 1975, était égale à la précédente, même clarté cristalline, même énergie sauvage, même lisibilité de l’orchestre de Böhm(une performance incroyable de l’Orchestre de l’Opéra), même engagement des voix, sans un moment de faiblesse : on en sortait chaque soir étourdi…
Mais en plus, outre la voix, Nilsson avait une présence scénique impressionnante avec un sens du théâtre surprenant, aussi bien dans les mouvements, les attitudes que dans l’expression du visage, qualités qui s’ajoutaient à la prestation vocale et qui ajoutaient à l’effet général. Nilsson était bien loin d’être un bout de bois en scène, comme certains artistes d’alors.
Avec la distance, je mesure combien ces sept représentations ont été pour moi fondatrices, marquant pour toute ma vie ce que peut-être le mythe à l’opéra, et les chocs qu’il peut procurer. J’ai été récompensé pour la vie des nuits de queue devant l’opéra pour obtenir les billets.
J’ai retrouvé cette impression dans une représentation de Frau ohne Schatten le 23 octobre 1977 pour ma première incursion à l’opéra de Vienne après des heures de queue pour obtenir le sésame d’un billet de Stehplatz (place debout), catégorie que Mortier avait instituée à Paris et que les imbéciles de service ont supprimée,  qui pourtant est une grande tradition de l’opéra à bas prix. Il existe un CD de Deutsche Grammophon qui rend compte de cette série de représentations. Il y avait Nilsson et Rysanek, mais aussi Ruth Hesse (la Brangäne d’Orange) et James King, et Walter Berry et surtout Karl Böhm : l’orchestre de Böhm avait cette transparence qui permettait de comprendre la partition et d’en saisir toute la complexité avec en plus une énergie, une pulsion inouïe que cet homme qui avait à l’époque 83 ans imprimait : il dirigeait assis et on le voyait quelquefois se lever brutalement avec une autorité prodigieuse, comme un diable sorti de sa boite. Nilsson était une « Färberin » bouleversante, dont la voix unique s’imposait comme dans Elektra, mais avec une humanité qui stupéfiait, elle réussissait quelquefois à la faire légèrement trembler malgré la force qui s’imposait et qui faisait un incroyable effet (un peu comme cet « allein » initial d’Elektra qui partait progressivement pour s’imposer, avec une sorte de fragilité intrinsèque – oui, une fragilité…- qui donne la mesure de la technique et l’intelligence de l’artiste.). Il est évident aussi que la distribution introuvable créait une émulation rare et que le triomphe final était celui de tous, même si je me souviens encore de l’ovation qui avait accueilli la Nilsson. C’était ma première Frau ohne Schatten
J’ai enfin entendu Birgit Nilsson dans deux concerts.
Le premier, à Vienne, le 1er septembre 1979, une de ces soirées impossibles où l’amateur d’opéra vit un rêve éveillé : un concert en l’honneur de l’ouverture de la UNO-City (la Cité des Nations Unies) qui réunissait tout ce que le monde lyrique comptait de stars : Nilsson, Rysanek, Caballé, Domingo, Carreras, Cappuccilli, Ghiaurov, Kollo, Jerusalem, Gruberova, Ghazarian. Nilsson avait chanté la Liebestod de Tristan und Isolde (Horst Stein dirigeait l’orchestre pour les extraits de répertoire allemand). Je me souviens encore de cette voix à la fois fluide, et puissante qui réussissait à rendre à la fois l’énergie et la fragilité dans la même phrase, aux couleurs tout autres que monolithiques, et du « Lust » final tenu qui dominait l’orchestre bien qu’allégé à l’extrême. Temps suspendu.
Dans ces années, Nilsson a surtout chanté les rôles straussiens avec lesquels elle termina sa carrière (Elektra et Färberin), même si elle a encore chanté Tosca à Vienne pour deux ultimes représentations le 8 février 1978 et le 20 février 1979, cette dernière avec James King en Mario et Matteo Manuguerra – baryton français- en Scarpia sous la direction de Giuseppe Patanè (un chef de grande valeur injustement traité souvent).
La dernière fois que je l’entendis fut dans un concert parisien au début des années 80 à Pleyel (je crois) avec au programme entre autres la scène finale de Salomé (!) mais tous ceux qui ont assisté à ce concert se souviennent de son bis : elle avait disparu dans les coulisses et revint en courant sur scène dardant les « Hojotoho » du 2ème acte de Walküre avec un sourire radieux et suscitant évidemment un indescriptible triomphe du public.

Voilà ce que fut « ma » Nilsson. C’était une femme assez naturelle, sans apprêts et sympathique, pas du tout « Diva », et douée d’une solide sens de l’humour. À un journaliste qui lui demandait quelles qualités il fallait avoir pour Isolde, elle avait répondu « de bonnes chaussures, parce qu’elle reste en scène si longtemps ! ». Et quand le restaurant de Bayreuth était aussi cantine des artistes, elle mangeait – selon plusieurs témoignages de spectateurs – des énormes steaks, habillée en Isolde…
Physiquement, elle était de taille moyenne, avec une cage thoracique impressionnante, entraînée à lancer des sons au volume unique : c’était une force de la nature et c’est une chance immense de l’avoir entendue assez souvent finalement entre mes 20 ans et mes 30 ans. Elle m’a enseigné ce que voulait dire chanter, en préservant la voix (elle ne voulait pas chanter plus de quatre Elektra, avec plusieurs jours entre chaque représentation) sans jamais être sensible aux sirènes de la facilité et du risque, et elle m’a donné les plus grandes émotions de ma vie entière.

 

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Guy Cherqui
Agrégé de Lettres, inspecteur pédagogique régional honoraire, Guy Cherqui « Le Wanderer » se promène depuis une cinquantaine d’années dans les théâtres et les festivals européens, Bayreuth depuis 1977, Salzbourg depuis 1979. Bouleversé par la production du Ring de Chéreau et Boulez à Bayreuth, vue sept fois, il défend depuis avec ardeur les mises en scènes dramaturgiques qui donnent au spectacle lyrique une plus-value. Fondateur avec David Verdier, Romain Jordan et Ronald Asmar du site Wanderersite.com, Il travaille aussi pour les revues Platea Magazine à Madrid, Opernwelt à Berlin. Il est l’auteur avec David Verdier de l’ouvrage Castorf-Ring-Bayreuth 2013–2017 paru aux éditions La Pommerie qui est la seule analyse parue à ce jour de cette production.

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7 Commentaires

  1. Monsieur,
    Merci beaucoup pour ce beau témoignage sur Birgit Nilsson. Ce n'est pas un commentaire mais deux questions que je me permets de vous poser. J'ai acheté le coffret de cd de l'Elektra de Paris sur un site américain, mais à l'écoute je me suis rendu compte que tout est transposé. Je ne suis pas assez musicien pour décider si la bande tourne trop lentement ou s'il s'agit d'une transposition voulu par le chef et/ou les chanteurs. Cela n'enlève pas grand chose au plaisir immense d'entendre cette représentation exceptionnelle, mais je reste surpris par ce constat objectif et souhaitais m'assurer que vous avez aussi remarqué que tout sonne "bas" dans cet enregistrement. Peut-être aussi avez vous une explication.
    J'ai une autre question concernant la fameuse photo où figurent ensemble Birgit, Leonie et Astrid, peut-être la seule où réunissant mes trois chanteuses préférées !
    j'ai fait quelques recherches pour en connaître l'origine et l'auteur, mais sans succès. Je sais seulement qu'elle a été prise à Paris, à l'occasion des représentation d'Elektra évoquées plus haut, mais je ne sais rien de plus, ni si des tirages ont circulé à l'époque, ou s'il s'agit d'une photo pour la presse. Peut-être auriez-vous des informations permettant d'en retrouver la source, car j'aimerais vraiment essayer d'en obtenir un tirage de belle qualité pour enrichir ma collection. j'imagine que d'autres aimeraient aussi en obtenir copie !
    Je vous remercie de votre sollicitude et du temps que vous consacrerez à lire ces quelques lignes et, j'espère, à y répondre.
    Avec mes très cordiales salutations.
    HG

    • Merci de votre commentaire
      Sur l'enregistrement, c'est une reprise de la radio, c'est tout ce que je peux vous dire, sans doute retravaillée.
      Sur la photo, je vais effectuer une recherche, mais je ne pense pas que ce soit une photo de presse.
      Bien à vous
      GC

      • J'ai été très touché par votre très bel article sur la Nilsson. Et je pense que nous devons être de la même génération car j'ai moi aussi vécu cette époque où les mythiques interpètes de Wagner et Strauss (entre autres) nous ont laissé des souvenirs tellement merveilleux pour la vie.
        Ce que vous avez vécu pour Nilsson, je l'ai moi-même vécu pour Léonie Rysanek que j'ai idolatrée dès ses débuts et pour toujours ! Et je pense si souvent à elle bien des années après sa disparition…
        En cette année du centenaire de Nilsson, de nombreux enregistrements sonores et visuels, dont des live inédits, vont sortir ou ressortir sur le marché. De quoi vous faire saliver !
        Bien cordialement.
        D.V.

  2. Je me joins au commentateur précédent pour vous remercier sur votre article sur Birgit Nilsson. Il me renvoie en miroir ce que j'ai éprouvé en écoutant Nilsson en 1964 et surtout en la voyant le 25 février 1966 dans Tristan et Isolde à l'opéra de Paris. Ce fut un choc émotionnel d'une intensité incroyable. J'avais 17 ans et j'ai découvert ce que pouvait représenter "l'art total", tant les décors et la mise en scène de Wieland Wagner ainsi que les autres interprètes (Windgassen, Gorr, Hotter, Neidlinger) participaient à un de ces moments qui restent gravés dans votre mémoire, Nilsson surplombant s'il en était possible ces heures d'état de grâce. J'ai suivi ensuite toutes les interventions françaises de Nilsson qui tenaient du miracle vocal et d'interprétation.Turandot, Isolde, Elektra (avec la sublime Léonie Rysanek), Brunehilde (avec Rysanek) et ses concerts. Je n'ai jamais été déçu et toujours époustouflé par un niveau de chant et d'interprétation jamais pris en défaut. Rysanek a dit dans une interview des années 80 que la voix de Nilsson représentait une exception qui ne se retrouvait qu'une fois par siècle et encore…
    Je signale qu'avant 1966 Nilsson a chanté à Paris en 1952 (scène finale du crépuscule des dieux salle pléyel, enregistrement conservé à l'INA) et en 1953 et 1955 à Toulouse 'Brunnehilde). Je tiens à la disposition de Guy Cherqui toute ma collection de revues, articles, programmes et livrets autographiés concernant Birgit Nilsson.

  3. Né en 1958, je suis un admirateur de Birgit Nilsson depuis l’âge de 12 ans environ.
    Je l’ai entendu aux Chorégies d’Orange en 1973 et en 1975 et je collectionne tous ses enregistrements, surtout les cd « live ».
    J’ai rédigé l’article sur Birgit Nilsson dans le Dictionnaire encyclopédique R. Wagner, publié en 2010 chez Acte Sud.
    Je suis à la recherche d’articles, documents, enregistrements, concernant cette cantatrice. Je possède également un grand nombre de documents que je tiens à votre disposition.
    Merci pour votre aide.
    Je vous laisse mes coordonnées :
    Serge Coste
    1, bd. Marchal Joffre
    38000 Grenoble
    06 25 41 23 24
    coste.serge@numericable.fr

  4. Bonjour, je suis également admirateur de Birgit Nilsson et ai créé un site qui lui est totalement dédiée dan lequel j'ai, pour l'instant, reconstitué un peu plus de 1400 représentations et concerts (dates et distributions détaillées). Aujourd'hui je me heurte à une difficulté : l'absence d'archives de certains théâtres, ce qui rend très difficile les recherches. La presse est une bonne source d'informations. Connaitriez-vous des admirateurs de Birgit Nilsson ayant des programmes et qui peuvent compléter les "trous" dans l'emploi du temps de "La Nilsson"

    • Malheureusement pas. Tous les amis qui connaissent Birgit Nilsson l'ont entendue dans les mêmes conditions que moi et ont donc mêmes sources et mêmes documents.
      Bien à vous
      GC

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