Otto Nicolai (1810–1849)
Die Lustigen Weiber von Windsor (1849)
Komisch-phantastische Oper in drei Akten
Livret de Salomon Hermann Mosenthal d'après Les joyeuses commères de Windsor de William Shakespeare (1602)
Version des dialogues parlés élaborée par David Bösch et Detlef Giese.

DIRETCION MUSICALE : Daniel Barenboim
MISE EN SCÈNE : David Bösch
DÉCORS : Patrick Bannwart
COSTUMES : Falko Herold
LUMIÈRES : Michael Bauer
CHEF DES CHŒURS : Martin Wright
DRAMATURGIE : Detlef Giese

SIR JOHN FALSTAFF : René Pape
HERR FLUTH : Michael Volle
HERR REICH : Wilhelm Schwinghammer
FENTON : Pavol Breslik
JUNKER SPÄRLICH : Linard Vrielink
DR. CAJUS : David Oštrek
FRAU FLUTH : Mandy Fredrich
FRAU REICH : Michaela Schuster
JUNGFER ANNA REICH : Anna Prohaska

STAATSOPERNCHOR
STAATSKAPELLE BERLIN

Berlin, Staatsoper unter den Linden, 11 octobre 2019
René Pape (Falstaff)

Une des œuvres les plus populaires du répertoire germanique qu’on joue de moins en moins, remontée après 35 ans au Staatsoper unter den Linden où elle a été créée en 1849, Die lustigen Weiber von Windsor d’Otto Nicolai bénéficie d’une distribution hors pair, d’un chef de légende, et d’un metteur en scène parmi les plus en vue de la scène allemande.
Et pourtant la salle est à peine remplie à 60%. Comme on dit « y’a un problème ». Et pourtant le résultat est une soirée de très haute facture, même si le travail de David Bösch n’atteint pas la réussite d’autres productions.

Anna Prohaska (Anna) Pavol Breslik (Fenton): Acte III

Si on voulait combattre les fadaises qu’on entend sur l’identité par-ci et l’identité par-là, si l’on voulait prouver par l’absurde qu’une culture européenne existe, et qu’on n’a pas attendu le XXe pour, en musique au moins, avoir une vision globale, l’œuvre de Nicolai pourrait être un magnifique témoin de transversalité culturelle.
Nicolai, né à Königsberg (actuelle Kaliningrad) a passé bonne partie de sa vie en Italie, à créer des œuvres en italien, tellement intégré dans la vie musicale locale qu’il était considéré à l’égal de ses contemporains, Donizetti ou d’autres. Et pourtant, la « postérité » retient de lui Die Lustigen Weiber von Windsor, (les joyeuses commères de Windsor) qui passe pour être l’un des symboles de l’opéra-comique allemand. Lui-même a réfléchi à la différence entre opéra allemand et opéra italien, lui qui connaissait parfaitement les deux au point qu’il a créé essentiellement en italien, puisque  Die Lustigen Weiber von Windsor est le seul opéra de sa maigre production (il est mort à 39 ans) créé en version originale allemande, les deux autres (Die Heimkehr des Verbannten et Der Tempelritter) sont des reprises en allemand d’originaux italiens : ce maître de l’identité musicale allemande a écrit Rosmonda d’Inghilterra (Livret de Felice Romani), créé à Trieste, Il Templario (Livret de Marini d’après Walter Scott), créé au Regio de Turin, Gildippe ed Edoardo (Livret de Temistocle Solera) à Gênes, Il proscritto (livret de Gaetano Rossi) à la Scala.
Et pourtant, Nicolai eut aussi une grande carrière autrichienne où il fonda les Wiener Philharmoniker, et allemande puisqu’on l’appelle à succéder à Mendelssohn à la Hofoper de Berlin (l’actuelle Staatsoper unter den Linden), mais il mourra peu après sa prise de poste d’une attaque cérébrale.
Ainsi donc cette production se justifie-t-elle pleinement, dans une très belle distribution et avec un chef prestigieux, parce qu’il faut aussi marquer l’histoire de cette salle qui vient de rouvrir, et qui est un symbole de l’État, « Deutsche Staatsoper », aujourd’hui Opéra d’État allemand.
On a donc fait appel à un metteur en scène à succès, qui a mis en scène des opéras bouffes dans des productions plutôt réussies et qui relève ici un rude défi.
Car depuis Die Lustigen Weiber von Windsor, il y a eu le Falstaff de Verdi et ainsi l’auditeur ou le spectateur fait sans cesse des allers et retours entre les deux œuvres, il faut bien le dire à l’avantage de la seconde, plus vive et mieux construite. Mais l’opéra de Nicolai réserve des surprises, entre autres le rôle relativement secondaire de Falstaff à qui sont réservés plus de paroles de que musique, rien à voir là non plus avec la centralité du personnage chez Verdi. Les hommes, dans l’œuvre de Nicolai sont plutôt dominés par Fluth (l’équivalent de Ford chez Verdi), avec une galerie de personnages dont Bösch fait une galerie de caricatures (le Docteur Cajus à l’accent français et à l’allemand désopilant per exemple), utilisant aussi les accents et les dialectes (le Fluth de Volle est un chef d’œuvre d’accent d’Allemagne du sud).

Sitcom : Mandy Fredrich (Frau Fluth) et Michaela Schuster (Frau Reich)

Bösch en effet transpose l’intrigue dans un univers bourgeois des années 70, c’est à dire des années d’expansion où l’on construit notamment des lotissements, et le décor sur une tournette présente deux pavillons mitoyens, avec petit jardin et en arrière une piscine. Pour parfaire la transposition, il a récrit les dialogues avec son dramaturge Detlef Giese.
Il est difficile de penser que Bösch n’ait pas vu la mise en scène du Falstaff de Mario Martone dans ce même théâtre, et avec Michael Volle dans le rôle, qui était structurée sinon de la même manière, en soulignant les mêmes éléments (maison de Ford, moderne et claire avec devant une piscine aussi…) pour faire dialoguer aussi visuellement des deux œuvres.
Comme souvent, l’intertextualité des mises en scène fonctionne donc à plein : il est difficile aussi de ne pas penser Rheingold du Ring de Frank Castorf notamment dans l’affichage des séchoirs à linge, tous sur le modèle de celui de Castorf (qui figurait rappelons-le, le frêne du monde) et la piscine à l’arrière du dispositif sur tournette, jusqu’à la présence d’un barbecue où l’on grille des saucisses…Sans doute la situation de trois femmes cherchant à se moquer d’un être physiquement monstrueux (Alberich dans Rheingold et Falstaff dans Die Lustigen Weiber von Windsor) est elle aussi un élément qui créé un lien inusité entre les deux œuvres. Car René Pape est arrangé d’une manière incroyable, avec des postiches (costumes de Falko Herold) qui lui donnent un corps monstrueux dont on voit le nombril, et un visage bouffi à le rendre méconnaissable. Une figure authentiquement clochardisée et difforme. Stupéfiant.

Ainsi d’une certaine manière David Bösch construit-il sur le plan scénique le dialogue entre la mise en scène de Martone l’Italien et la sienne, qui s’appuie aussi sur des citations de la mise en scène très Regietheater de Castorf. Il montre ainsi aussi une sorte de culture globale de la mise en scène.
Il y a chez Bösch aussi la volonté de montrer les groupes, et notamment hommes plutôt patauds contre femmes plus sveltes et imaginatives – c’est déjà dans le propos original de Nicolai avec la figure du jeune couple Fenton/Anna Reich – c’est ici le nom de Nanetta – lui-même diminutif de Anna qui se faufile dans les interstices de la trame, car chez Nicolai, le jeune couple doit s’opposer au père Reich (Wilhelm Schwinghammer) qui veut faire épouser à sa fille Junker Spärlich, un jeune d’origine hollandaise qui comme Cajus, parle avec son accent d’origine,  et à la mère Reich, qui veut lui faire épouser Cajus, son propre amant français qu’elle aura ainsi sous la main…Dans ce décor de lotissement, avec des circulations libres d’une maison à l’autre, et des relations triangulaires mari, femme et amant dans la plus pure tradition des vaudeville (le Fluth terriblement jaloux qui cherche partout des preuves d’infidélités et qui ne voit pourtant pas que sa femme en pince pour tout le quartier), avec des personnages familiers qui passent, avec des femmes qui vivent sans cesse l’une chez l’autre, Bösch veut créer une ambiance de série américaine des années 70–80 où il ne manquerait plus que les rires enregistrés pour créer définitivement l’illusion. C’est là la référence sitcom affichée et assumée.

Linard Vrielink (Junker Spärlich) etDavid Oštrek (Cajus) : coming out

Au dernier acte cependant se retrouve la veine poétique de Bösch, et le décor de lune gigantesque pendant que le chœur (avec des ailes de libellule) tourne en ridicule Falstaff : c’est comme qui dirait le Falstaff éternel sauf…que Cajus et Spärlich qui dans la mascarade montée par les femmes doivent s’épouser, se découvrent l’un à l’autre par un coming out spectaculaire, concession à l’esprit du moment. Tandis que Madame Fluth, enceinte (Mandy Fredrich l’est peut-être réellement d’ailleurs), montre ainsi la preuve de sa fidélité à son mari d’une jalousie maladive, alors que c’est peut-être le fruit d’amours adultères…

C’est joyeux, sans aucun doute, avec des idées amusantes qui fusent çà et là, on sait le sens de l’humour et le sourire de David Bösch, mais cela ne va pas plus loin…Même si quelques liens avec la tradition shakespearienne (les deux tourtereaux qui citent en anglais Romeo et Juliette de Shakespeare ou l’allusion clair au Songe d’une nuit d’été au dernier acte) sont affichés, Bösch fait un peu de touche-à-tout sans vraiment suivre une idée force. Ce n’est pas forcément sa meilleure mise en scène, l’action a du mal à trouver son rythme dans la première partie, mais c’est néanmoins un spectacle de bonne qualité et bien défendu parce qu’il bénéficie de chanteurs acteurs notables qui à eux seuls remplissent la scène.

Daniel Barenboim a choisi d’installer l’œuvre dans sa germanité, plutôt que de d’en faire relever les couleurs italiennes : non une germanité caricaturale, mais plutôt élégante, tirant sur Wagner notamment dans les contrastes, dont la manière sont tenues certaines notes, dans la manière aussi d’agencer la lecture et les équilibres. Il y a des couleurs qui rappellent Meistersinger dans une œuvre qui reste assez traditionnelle dans sa structure. La fameuse ouverture est dirigée de manière totalement bluffante, et notamment le début, très wagnérien, dans sa manière de mener l’orchestre, de gérer le crescendo, de créer à la fois une tendresse évocatoire, et puis de passer ensuite à la légèreté du ton. Barenboim ne travaille pas sur la légèreté et sur le côté aérien de certains moments, mais sur les liens que Nicolai entretient avec la musique germanique, Wagner son contemporain bien sûr mais aussi Weber et la tradition de l’opéra allemand du premier XIXème siècle, même s’il concède çà et là des échos très italiens. Sa direction est limpide, son approche moins « opéra-comique » qu’opéra, qu’on peut discuter, reste puissante et marquante. Il est l’âme de la soirée.

Sans être trop problématique, le chœur a des difficultés avec le texte : on ne le comprend pas aussi bien que dans d'autres œuvres et il y a un peu de décalages, la prestation n'est pas aussi convaincante qu'attendu.
En revanche, la distribution est très soignée dans tous ses éléments.

Michaela Schuster (Frau Reich) et Michael Volle (Herr Fluth)

La distribution est très homogène, dominée par le Fluth de Michael Volle, acteur époustouflant, toujours très à l’aise dans ce type de rôle où le parler, où le discours, où la conversation expressive sont essentiels. Volle est en ce moment en train de « casser la baraque » partout où il passe. La mise en scène très sitcom le sert, faisant de Falstaff plus un personnage aux marges qu’au centre de l’action, et qui montre essentiellement les petites affaires des deux familles, la fille à placer, l’amant à protéger, et la jalousie de Fluth à contenir…tant de chose à faire en plus de la question Falstaff. Fluth est le mari jaloux, mais si maladivement qu’il en est et ridicule et pitoyable. Volle grommelle, souffre, soupçonne, il parle avec un fort accent dialectal, il est quelquefois désespéré et presque émouvant, et quand il chante, il est à la fois merveilleux de précision, bouleversant par l’expression et la couleur. Bref, il est celui qui chante et qui joue, il est par sa seule présence, le centre de l’action. Michael Volle est sans doute aujourd’hui l’un des chanteurs les plus complets et sans jamais jouer à la star : mais dès qu’il apparaît, on l’attend, et on est à chaque bluffé.
Si par ailleurs René Pape est bluffant dans le rôle de Falstaff, c’est d’abord par la composition. Bösch fait de lui un phénomène de foire ou presque. Un personnage d’un autre temps, un peu perdu, un peu « abstrait » par sa totale marginalité par rapport au monde petit bourgeois qui nous est soumis et qui n’a aucun reste de séduction chevaleresque : il est clochardisé. Et la composition est souveraine.
Le rôle est certes magnifiquement chanté, mais plus marquant par les dialogues et les récitatifs, auxquels Pape prête sa voix énorme avec des accents singuliers de celui qui est toujours entre deux eaux.
Falko Herold en a fait une sorte de vieux rocker marginal qui vit dans son monde, cheveux longs, vieux habits trop justes dans ce corps difforme d’où émerge un ventre énorme percé d’un nombril qui attire l’œil. Surchargé de tissu adipeux, jusqu’au visage en poire où Pape est quasi méconnaissable, revêtu d’un costume qui lui donne de la peine à marcher : il est stupéfiant pendant les deux premiers actes. Plus conforme à la tradition dans le dernier acte, qui semble sorti du Songe d’une nuit d’été. On l’a dit, Bösch revient au dernier acte à une vision plus traditionnelle, même avec quelques variations.

René Pape (Falstaff): Acte III

La voix est toujours profonde, marquante, expressive, singulière dans un rôle qui le transforme tellement avec une présence presque monstrueuse et en même temps perdue et naïve : il est lui aussi souverain, très différemment de Volle, une sorte de gros Boudu sauvé des eaux…qui chante Männer le grand succès de la star allemande Herbert Grönemeyer ((Männer haben's schwer, nehmen's leicht,
außen hart und innen ganz weich/ Les hommes en bavent, mais le prennent à la légère, durs au dehors, et tout doux à l’intérieur))

Pavol Breslik (Fenton) Anna Prohaska (Anna)

Pavol Breslik est la troisième voix luxueuse de la soirée, catégorie ténor. La voix qui ‑on le sait- n’est pas si grande convient parfaitement à la salle et Breslik montre une fois de plus un soin exemplaire dans la diction, le phrasé, l’élégance et la fraicheur. Il compose un Fenton vif, qui gratte la guitare et touche un peu à la drogue, un Fenton jean et cuir d’aujourd’hui un peu cliché, concédons-le, qui montre aussi la question des générations, très fortement suggérée par la mise en scène de Bösch. Anna (Anna Prohaska) et Fenton s’opposent à la génération des parents (années 70), et ont déjà une vie ensemble, sans que les autres ne s’en aperçoivent trop. Breslik est lui aussi un acteur très engagé, et il compose avec Anna Prohaska un couple vraiment très réussi.
Anna Prohaska de son côté a les mêmes qualités d’engagement, avec son short en jean elle compose un personnage qui lui aussi tranche avec la génération précédente.
Mais la voix est un peu moins convaincante. Très en place, mais sans vraiment produire une performance définitive, au contraire un peu anonyme, notamment face au beau Fenton de Breslik.
Michaela Schuster est une magnifique Madame Reich, engagée, vive, énergique, avec une voix splendidement projetée, expressive, imposante, affirmée. On aime à entendre une Frau Reich si forte femme, et qui sur tout le spectre est formidablement présente. Frau Reich et Frau Fluth, ces deux femmes déjà mures montrent aussi le moment mélancolique où l’ennui s’installe, où l’amour est fatigué, on l’on cherche autre chose. Frau Reich s’est donnée à Cajus (elle veut lui faire épouser sa fille, la maligne…) et Frau Fluth regarde tout ce qui passe : en bref, il circule dans le petit ilot pavillonnaire un air de vaudeville.
Mandy Fredrich est-elle vraiment enceinte ? Question qui n’est pas si anecdotique parce qu’elle détermine des effets de mise en scène, on touche son ventre, elle le met en valeur, et surtout on laisse entendre que c’est le fruit d’amours obliques et non légitimes. En tous cas, la prestation vocale est là aussi de qualité, la voix est claire, la technique très bien dominée, avec de jolies notes filées, mais aussi un vrai soin donné à la couleur et des colorature à l’italienne bien dominées.

Linard Vrielink (Junker Spärlich) et Herr Reich (Wilhelm Schwinghammer)

La distribution est si bien équilibrée que les rôles plus secondaires sont magnifiquement tenus, à commencer par le Reich de Wilhelm Schwinghammer, basse puissante et bien présente scéniquement. Nicolai a distribué les trois rôles de basse à Falstaff et aux deux maris, très amusant et très engagé aussi le Junker Spärlich de Linard Vrielink, tout jeune chanteur, membre du studio de l’Opéra de Berlin, qui compose le personnage amoureux d’Anna (c’est le rival de Fenton, tout comme Cajus) favori de Herr Reich, criant à tue-tête son amour pour elle, et dans les dialogues avec son irrésistible accent néerlandais, mais à la voix d’avenir, sans aucun doute.

David Oštrek est un Cajus « français », mimant l’accent français de manière désopilante et lutinant madame Reich à ses moments perdus ; très engagé et très présent, presque plus présent que le CaIus verdien. En tous cas, Spârlich et Cajus forment un couple irrésistible se retrouvant amoureux l’un de l’autre dans le troisième acte, invention de Bösch peut-être un peu cliché aujourd’hui, un peu comme le couple Fenton Anna, avec guitare et joint.

Entre clichés et sitcom, Bösch propose une mise en scène un peu touche à tout, pas désagréable, mais pas toujours convaincante, la partie musicale l’est plus, grâce à une distribution étincelante et un Barenboim comme souvent exceptionnel, même si #Metoo a comme de bien entendu commencé à tourner autour de lui, il reste à Berlin tout puissant voire intouchable.

Un reste de Shakespeare tout prêt à s'exhaler : Mandy Fredrich (Frau Fluth), René Pape (Falstaff) et Michaela Schuster (Frau Reich)
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Guy Cherqui
Agrégé de Lettres, inspecteur pédagogique régional honoraire, Guy Cherqui « Le Wanderer » se promène depuis une cinquantaine d’années dans les théâtres et les festivals européens, Bayreuth depuis 1977, Salzbourg depuis 1979. Bouleversé par la production du Ring de Chéreau et Boulez à Bayreuth, vue sept fois, il défend depuis avec ardeur les mises en scènes dramaturgiques qui donnent au spectacle lyrique une plus-value. Fondateur avec David Verdier, Romain Jordan et Ronald Asmar du site Wanderersite.com, Il travaille aussi pour les revues Platea Magazine à Madrid, Opernwelt à Berlin. Il est l’auteur avec David Verdier de l’ouvrage Castorf-Ring-Bayreuth 2013–2017 paru aux éditions La Pommerie qui est la seule analyse parue à ce jour de cette production.

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1 COMMENTAIRE

  1. Boesch qui nous a offert la mise en scène la plus poétique et lumineuse de ces dernières années avec son Orfeo à Munich s'enferme comme tant d autres dans un système de tics et de redites.
    Ceci dit le sechoir à linge existait déjà dans une de ses mises en scène des nozze à Amsterdam en 2016 où Susanna abattait des mètres de repassage. Les électroménagers et les bicyclettes sont les pêchés mignons de Boesch…
    Volle etait d autant plus extraordinaire que la partition est d'un convenu. C est juste joli.…
    Le genie de Volle nous fait presque penser que nous ecoutons les meistersinger.…

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